Astuce de grand mère pour avoir une bonne mémoire à tout âge
Une bonne mémoire, ça se cultive !
Ah, la mémoire… Ce petit tiroir dans notre cerveau qui parfois s’ouvre et se referme sans prévenir. Qui ne s’est jamais retrouvé à errer dans sa cuisine, la main sur le menton, à se demander : “Mais pourquoi suis-je venu ici déjà ?” Rassurez-vous, ce genre de situation n’est pas réservé aux têtes en l’air ou aux âges avancés. Notre mémoire est un muscle qui demande un peu d’exercice et, comme le faisaient nos grands-mères, quelques astuces simples, naturelles et pleines de bon sens peuvent faire toute la différence.
Dans cet article, je vais vous dévoiler des recettes de grand-mère pour garder l’esprit vif, et ce à tout âge. Promis, pas de baguette magique, mais des gestes du quotidien, des habitudes oubliées et quelques secrets du placard à infusions qui pourraient bien réveiller vos neurones en douceur.
Les plantes de nos grands-mères : les alliées de la mémoire
Avant les compléments en gélules et les boissons énergisantes boostées au marketing, nos aïeules se tournaient vers la nature pour entretenir leur santé. Et devinez quoi ? Certaines plantes sont connues depuis des générations pour aider la mémoire.
- Le romarin : Déjà dans la Grèce antique, il était symbole de mémoire et de fidélité. Une tisane à base de romarin le matin ou en inhalation d’huile essentielle, et hop, le cerveau carbure ! Attention tout de même à l’utiliser avec parcimonie si vous êtes enceinte ou sujet à l’hypertension.
- Le ginkgo biloba : Il stimule la circulation sanguine, notamment au niveau du cerveau. Une infusion au quotidien ou quelques feuilles séchées dans une casserole d’eau chaude, et voilà un remède tout droit sorti d’un grimoire de grand-mère.
- La sauge : En plus d’être bénéfique pour la digestion, elle soutient également la fonction cognitive. Une plante deux-en-un, comme on les aime !
Et puis entre nous, qui refuserait une pause tisane parfumée, confortablement emmitouflé sous un plaid ? Le petit rituel qui booste votre mémoire, sans stress ni écran sous le nez.
Mieux manger pour mieux se souvenir
Chez Mémé, on ne mangeait pas n’importe comment, et ça, ce n’était pas juste pour le plaisir des papilles. Non, nos aînées avaient souvent le nez creux : elles ne parlaient pas d’oméga-3, mais l’huile de foie de morue trônait dans le placard… et ce n’était pas pour rien.
Alors aujourd’hui, sans aller jusqu’à sortir la fameuse cuillère d’huile au petit dej (encore que…), adoptons ces réflexes alimentaires :
- Poissons gras (saumon, maquereau, sardines…) : riches en acides gras essentiels, ils nourrissent notre cerveau.
- Noix et graines (noix, amandes, graines de lin…) : parfaites pour le goûter ou saupoudrées sur un yaourt, elles regorgent de vitamine E, un puissant antioxydant.
- Fruits rouges, myrtilles, mûres : ces petites bombes colorées protègent notre mémoire grâce à leurs flavonoïdes.
- Œufs, surtout le jaune : riche en choline, un nutriment essentiel au bon fonctionnement du cerveau.
En somme, une assiette colorée, variée et surtout préparée avec amour — c’est peut-être ça, le vrai secret des repas de grand-mère. N’hésitez pas à ressortir les vieilles recettes familiales, souvent bien plus équilibrées qu’on ne le pense !
Les jeux de mémoire… avant que ce soit “à la mode”
Avant les fameuses applications de “brain training” sur smartphone, nos aînées utilisaient des méthodes toutes simples et pourtant redoutablement efficaces.
Chez ma grand-mère, par exemple, on faisait souvent des dictées volontairement bourrées de pièges (bonjour les fautes grammaticales “exprès”), ou on récitait des poèmes de Prévert en épluchant les pommes de terre. Quand on y pense, ces petites habitudes faisaient travailler la mémoire tout en douceur, loin du stress d’un écran bleu.
Voici des idées d’activités à reprendre chez vous :
- Faire des listes… et les apprendre par cœur : de courses, de tâches, voire une liste de vos invités préférés pour le prochain dîner. Une fois au magasin, laissez le papier dans la poche et testez-vous.
- Apprendre un mot nouveau par jour : et surtout, l’utiliser dans une phrase. Bonus si vous arrivez à le caser dans une conversation à table !
- Lire à voix haute : un exercice tout simple qui stimule la mémoire auditive — très utile aussi pour les enfants !
Et si vraiment vous voulez allier l’utile à l’agréable, ressortez les jeux de société anciens : Memory, Triomino, Scrabble… Il n’y a pas plus convivial ni stimulant.
Le pouvoir du sommeil et du rythme
“Une bonne nuit porte conseil”, disaient-elles… Et elles avaient bien raison. Le sommeil n’est pas seulement réparateur pour le corps, il est vital pour consolider nos souvenirs. C’est pendant la nuit que notre cerveau trie, organise et stocke les informations.
Nos grands-mères prônaient les horaires réguliers comme une religion. Pas de télé à minuit, pas de grignotage tardif… Et si on reprenait ces habitudes ?
- Dormir entre 7 et 9 heures par nuit, selon vos besoins.
- Faire des siestes de 20 minutes si la fatigue se fait sentir — ça, elles le maîtrisaient à la perfection !
- Éviter les écrans avant de dormir : le bon vieux livre de chevet reste encore ce qu’il se fait de mieux pour préparer le cerveau au repos.
Un esprit bien reposé est un esprit vif. Et comme disait ma tante Denise : “Mieux vaut une petite nuit bien calée qu’un marathon de séries qui te laisse les neurones en charpie.” (Elle a toujours eu le sens de l’image…)
Le mouvement, c’est la mémoire aussi
Nos grands-mères ne s’inscrivaient pas à la salle de sport, et pourtant elles bougeaient toute la journée : balayer, jardiner, marcher au marché ou faire les vitres — chaque geste était une forme d’activité physique. Et devinez quoi ? Le lien entre exercice physique et mémoire est prouvé scientifiquement.
Marcher 30 minutes par jour augmente le flux sanguin vers le cerveau, améliore l’attention, réduit le stress et renforce les capacités cognitives. Tout ça pour une petite balade au parc ou autour du pâté de maisons ? Oui, oui !
Et si en plus vous ajoutez à cela un peu de danse (même dans votre cuisine !), vous activez encore plus de zones cérébrales. Pas besoin d’être Béjart, remuez juste avec plaisir et discutez en même temps : coordination + communication = cocktail magique pour votre mémoire.
La mémoire, c’est aussi… le lien social
Nos grands-mères avaient cette faculté de tisser et entretenir des liens. Du voisin qu’elles saluaient tous les jours à la boulangère avec qui elles bavardaient 10 minutes, elles savaient que la vie sociale est un stimulant. Et c’est aujourd’hui prouvé : parler, échanger, raconter améliore la mémoire et réduit les risques de troubles cognitifs avec l’âge.
Alors, même si vous aimez votre tranquillité (qui ne l’aime pas ?), ne vous isolez pas complètement. Appeler un proche, retrouver des amis autour d’un café, raconter une vieille histoire de famille (même s’ils l’ont déjà entendue trois fois, et alors ?) : tout cela entretient une mémoire vivante et joyeuse.
En résumé : les petites habitudes qui font la différence
Finalement, entre les tisanes, les jeux simples, une bonne alimentation et un peu de marche, les astuces de grand-mère pour la mémoire n’ont rien perdu de leur pertinence. Elles nous rappellent que l’entretien de l’esprit passe par des gestes simples, pleins de bon sens, et surtout réguliers.
Pas besoin de gadgets ou de pilules miracles : une routine ancrée dans le quotidien suffit souvent amplement. Et puis entre nous… c’est quand même plus agréable de nourrir sa mémoire avec une corbeille de myrtilles fraîches ou une balade en forêt qu’avec un énième test en ligne totalement culpabilisant, vous ne trouvez pas ? 🙂
Alors, choisissez une astuce ou deux dans cet article, appliquez-les cette semaine, et observez en toute bienveillance comment votre mémoire reprend des couleurs. Et si vous oubliez ce que vous avez lu… rien ne vous empêche de revenir ici 😉